- Auteur : Grand_Guerrier
- ScreenShots (Zelda no densetsu,Link no Boken,Kamigami no Triforce,Yume o Miru Shima,Toki no Ocarina,Ura,Mujura no Kamen,Fushigi no Ki no Mi) : 65c816
- ScreenShots (Episodes perdus,Kaze no Takuto,Fushigi no Boshi,Tasogare no Hime,Mugen no Sunadokei): zelda-solarus
Prologue...
Pour commencer ce dossier, et avant de nous attarder sur les jeux de la légende, essayons d’abord de définir ce qui fait l’essence des Zelda, ensuite nous nous attarderons un peu sur les protagonistes de cette fantastique saga.
Les Zelda sont des jeux riches et denses rassemblant de nombreux genres distincts. Si pour beaucoup il s’agit d’Action-RPG, je leur répondrai que non. En effet dans un RPG qu’il soit classique, tactique ou action la gestion des points d’expériences est présente or cette caractéristique est absente de La Saga des Zelda. Dans les Zelda ce n’est pas le héros qui devient plus puissant mais son inventaire qui lui permet de réaliser des nouvelles actions et d’accéder a des nouvelles zones. Cela est du au fait que Miyamoto san a souhaité rendre sa série accessible au plus grand nombre de joueurs et que chacun puisse entrer dans le jeu immédiatement. Les Zelda sont donc des jeux d’aventures avec des combats en temps réél. Le héros, Link, dispose d’une liberté gigantesque. Le joueur explore un monde vaste et vivant dans lequel il croise de nombreux personnages amis ou ennemis. Il doit récupérer de nombreux objets pour pouvoir accomplir sa quête et surtout, ce qui fait la force de la série, traverser des donjons. Ceux-ci sont construit comme de vrais labyrinthes dans lesquels il faut se creuser les méninges pour progresser en résolvant de nombreuses énigmes et en livrant de nombreux combats. Si des le début de l’aventure le joueur peut explorer le monde a sa guise il doit en revanche traverser les donjons dans un ordre prédéfinis. En effet il est souvent nécessaire d’avoir acquis un objet dans le précédant donjon afin de traverser le suivant. De même certains secrets ne peuvent être découverts qu’avec un objet précis. A coté de l’aventure et de la quête principale la liberté donnée au joueur est totale et l’on peut tres bien jouer de longues heures a réaliser des quêtes annexes, chercher des secrets et s’adonner à des mini jeux n’ayant aucun lien avec la trame principale ! Les Zelda sont donc un savant cocktail d’exploration, de combats, d’énigmes et également de mini jeux !
![]() |
Coffret très Luxieux de Zelda no Densetsu - Tasogare no Hime |
Les Thèmes...
De nombreux thèmes sont abordés dans les différents opus de la série mais les plus récurrents sont la musique et le voyage dans le temps et a travers les mondes.
![]() |
Link dans Kamigami no Triforce |
Parlons maintenant quelque peu du héros Link. Tout d’abord il faut savoir que le personnage que l’on incarne est différent dans chaque jeu (hormis dans les suites directes). Link est en fait le nom du héros légendaire d’Hyrule, le monde magique dans lequel se déroule la saga, et se quelque soit l’époque. Il s’agit d’un garçon tout de vert vetu et possédant des oreilles pointues. Selon les épisodes il est soit enfant soit un jeune adulte. Le prénom Link, qui signifit « Lien » en Anglais, signifie qu’il est le lien, le lien entre les époques et les différents héros hyliens.
Notons également que dans tous les jeux de la saga Link est muet. Miyamoto a eu recourt a cette astuce pour que chaque joueur puisse s’identifier au héros. En ne parlant jamais chaque joueur s’imaginera un Link différent et cela rend l’aventure beaucoup plus personnelle et force le joueur à faire travailler son imagination.
Zelda est en fait le nom de la princesse du royaume d’Hyrule. Comme pour Link, chaque princesse est différente dans chaque jeu. Il est dit que toute jeune fille de sexe féminin née de la famille royale portera le nom de Zelda. On peut se demander pourquoi Miyamoto san a décidé d’appeler sa saga Legend of Zelda(Zelda no Densetsu) et non Legend of Link (Link no Densetsu ^^ ) alors que la princesse n’est généralement vue que brièvement au cour du jeu. Cela est justement du au fait que Miyamoto désirait que le joueur n’oublie pas le prénom de celle qui représente en quelque sorte le but ultime de la quête du joueur (du moins pour le premier épisode).
![]() |
Un des éléments récurrents de la saga est aussi la Triforce, trois triangles d’or laissé par les déesses lors de la création du monde d’Hyrule. Ces trois triangles donnent le droit a leur propriétaire de réaliser n’importe lequel de ses vœux une fois réunis. Chaque Triangle représente une qualité, la force, la sagesse et le courage et ils ne peuvent être réunis que si leurs propriétaires possèdent ces 3 qualités. Si tel n’est pas le cas son propriétaire possédera uniquement le triangle correspondant le plus a sa personnalité et les 2 autres seront attribués a des personnes du royaume les méritants.
Dans les jeux, Link possède la Triforce du courage, la princesse Zelda possède la Triforce de la sagesse et Ganondorf, un puissant sorcier avide de sang et de conquête possède, la Trifocre de la force.
![]() |
Maintenant que nous avons brièvement défini l’essence des Zelda et de leurs protagonistes entrons dans le vif du sujet et parlons des jeux de la saga.

Zelda no Densetsu (The Legend of Zelda)
-
Auteur : Grand_Guerrier
C’est le 20 février 1986 que les joueurs japonais découvrent, en même temps que le Famicom Disk System, un titre totalement novateur et encore jamais vu dans l’Histoire du jeu vidéo : The Legend of Zelda.
Le premier Zelda est né de la volonté de Miyamoto-san de vouloir faire partager aux joueurs les émotions qu’il avait lui-même ressenti étant enfant lorsqu’il explorait les bois entourant sa ville natale.
![]() |
![]() |
Ce sentiment de découverte et de recherches de secrets est plus que présent dans ce titre. Pour la première fois dans un jeu vidéo, le joueur est entièrement libre d’explorer un monde extérieur immensément vaste et cela a sa guise. La vue se situe de ¾ haut et permet ainsi une bonne vision de chaque recoin de l’écran. Chaque écran, chaque parcelle de cet univers propice au rêve et a l’évasion cache un secret. Link commence son aventure dans une épaisse foret et découvre un caverne dans laquelle un vieil homme lui lègue son épée, cette toute première scène de la légende est la transposition d’un souvenir de Miyamoto-San : étant enfant lorsqu’il découvrit une grotte au milieu des bois et pris son courage a deux mains afin de l’explorer. A partir de cet instant le joueur peut aller absolument n’importe ou il le désire. Bien entendu il risque d’être tué par des monstres car son énergie vitale est faible, c’est pourquoi Miyamoto a caché des objets permettant d’etre plus résistant partout dans le jeu ! Une caverne découverte en poussant un rocher, une autre un faisant brûler un bosquet. L’absence de villages, le peu de personnages rencontrés (ceux-ci se terrent au fin fond de grottes secrètes), les phrases mystérieuses prononcés par ces derniers et surtout l’absence de cartes dans le jeu renforcent encore un peu plus la volonté du joueur de s’impliquer pleinement dans l’exploration du monde et développe également une part de mystère fascinante.
![]() |
![]() |
Dans cette épopée, Link a pour mission de traverser 8 donjons, ceux-ci sont en fait de véritables labyrinthes dont l’entrée est souvent bien cachée, dans lesquels il devra mener de nombreux combats jusqu’au boss final qui détient un fragment de la Triforce de la Sagesse…
La Triforce, la princesse Zelda, le maléfique Ganon et bien entendu Link voient le joueur durant cette première aventure.
A noter que si le joueur entrait le nom de Zelda lorsqu’il commence une partie, il avait droit a une toute nouvelle aventure. Si le monde extérieur ne change pas visuellement, la place des donjons et leur architecture est modifiée.
![]() |
![]() |
Notons que la version européenne du jeu proposait un packaging tres soigné : cartouche couleur or et carte du monde d’Hyrule incluse. The Legend of Zelda a également été le tout premier jeu Nintendo offrant au joueur la possibilité de sauvegarder sa progression sur la cartouche grâce a une pile de sauvegarde ! Cela prouvait que The Legend of Zelda était belle et bien une révolution dans le monde dans jeux vidéo en offrant pour la première fois un monde persistant dans lequel il était nécessaire de garder une trace de son passage.
![]() |
![]() |
Notons également qu’au Japon le jeu n’est sorti en format cartouche qu’en 1993, d’ailleurs comme 2 autres opus étaient sorti entre temps la mention « The Hyrule Fantasy » fut ajoutée a son titre.
Le jeu a été réédité sur GBA en 2004 dans la gamme Famicom Mini (NES Classic), sur GameCube avec le disque Collector Zelda et est disponible en téléchargement sur Virtual Console.

Link no Boken (The Adventure of Link)
- Auteur : Grand_Guerrier
Apres l’immense succès de The Legend of Zelda, Nintendo et Miyamoto envisagent rapidement une suite. Celle ci sort en 1988 mais au lieu de reprendre les mécanismes du premier opus, Miyamoto décide de totalement réinventer la formule de son jeu. Pour cela il reprend le concept d’exploration et de donjons présent dans le premier jeu et y mêle des éléments de RPG et de jeux de plates formes (les succès de Dragon Quest et Super Mario doivent y être pour quelque chose).
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Lorsque Link explore le monde extérieur la vue est identique a celle du premier Zelda mais les villes et les ennemis sont schématisés sur la carte comme dans un RPG. Lorsque l’on rentre en contact avec l’un ou l’autre la vue passe de profil comme dans un Mario. Les combats gagnent ainsi en intensité et Link peut désormais sauter et se défendre en fonction de l’angle d’attaque ! A la fin de chaque combat il gagne des points d’expérience et s’essaye même à la magie ! Les donjons se déroulent également en vue de coté et forment des labyrinthes a la manière d’un certain Metroid. D’ailleurs un autre élément est emprunté a la saga de Gunpei Yokoi : le joueur n’est plus libre d’explorer le monde a sa guise, pour ce faire il lui est nécessaire de récupérer un objet lui permettant d’accéder a de nouveaux endroits.
Le sentiment de solitude du premier opus disparaît et les villages sont beaucoup plus nombreux de même leurs habitants qui sont bien plus bavards.![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Au cours de ce périple Link a grandi, il a désormais 16 ans et l’histoire nous en apprend plus sur les origines de la mystérieuse Triforce. Ganon n’apparaît pas (ou presque) et la princesse Zelda est plongée dans un profond sommeil rappelant le conte de la Belle au Bois Dormant.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Le jeu a été réédité en 2004 sur GBA dans la gamme Famicom Mini (NES Classic) et est disponible sur Virtual Console.

Kamigami no Triforce (A Link to the Past)
- Auteur : Grand_Guerrier
Apres un succès en demi teinte pour le second épisode car s’éloignant trop du premier jeu de la saga, Miyamoto décide d’opérer un retour aux sources pour le troisième opus de sa saga.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Celui ci sort pour le premier anniversaire de la Super Famicom au Japon et utilise pleinement les capacités de la 16 bits. On retrouve la vue de ¾ haut du premier épisode mais la progression « a la Metroid » a été conservée. L’histoire prend une place importante dans le jeu et nous fait de découvrir les origines du monde d’Hyrule sur fond de Quete du Graal (la Triforce pouvant être comparée a ce dernier, de même que l’épée Excalibur). En fait cet épisode se déroule avant les 2 précédents opus et c’est donc un autre Link et une autre Zelda qui nous ait donné de découvrir. Le monde d’Hyrule est encore plus vaste que précédemment et présente de nouveaux lieux comme le Château, le Lac Hylia. Celui-ci se dédouble même dans une dimension parallèle, ainsi chaque action réalisée dans une dimension a des conséquences dans l’autre ! De nombreuses sous quêtes et mini jeux font leurs apparitions et l’on retrouve un nombre incalculable de lieux secrets bien dissimulés ! Le joueur peut tout a fait délaisser la quête principale pendant quelques temps pour se concentrer uniquement sur ces derniers.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Les donjons sont encore plus nombreux que précédemment et ne sont plus de simples labyrinthes dont il faut sortir indemne. Désormais il y a de nombreuses énigmes toutes plus vicieuses les unes que les autres a résoudre.
Les graphismes sont magnifiques et illustrent de la puissance de la Super Famicom avec des effets de zooms, de brumes, de transparences… Link peut réaliser toutes sortes d’actions jusque la jamais vues dans un jeu vidéo comme courir, nager, déplacer les rochers, couper de l’herbe…
Ce jeu peut vraiment etre considéré comme le pillier portant de la saga Zelda et il est bien souvent considéré comme l’un des meilleurs jeux 2D jamais créés. Sans lui la saga Zelda ne se serait peut etre pas développée comme aujourd’hui.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Quelques anecdotes : la version japonaise se nomme Kamigami no Trifoce, qui peut se traduire par la Triforce des Dieux, pour les versions occidentales Nintendo a renommé son jeu A Link to the Past (un lien avec le passé) car toute référence religieuse été proscrite par NOA et NOE a l’époque ! De même le prêtre Aghanim devient un sorcier.
Il est le premier Zelda à avoir été entièrement traduit en français !
Mario fait une petite apparition en « easter egg » en étant représenté en tableau dans certaines maisons du village Cocorico.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Le jeu a été adapté sur GBA en 2003. Cette adaptation, réalisée par Capcom, apporte quelques nouveautés : de petits digits vocaux pour Link, la modification du 5e donjon du monde des ténèbres (considéré comme le plus difficile dans la version 16 bits), une nouvelle sous quête et la présence d’un nouveau donjon inédit !
Un autre jeu est également présent sur la cartouche GBA : Four Swords qui est uniquement jouable en multi joueurs.
{mospagebreak title=Yume o Miru Shima}

Yume o Miru Shima (Link’s Awakening)
- Auteur : Grand_Guerrier
Depuis le lancement de la GameBoy en 1989, Miyamoto cherchait a proposer sur celle ci un jeu aussi long et complexe que ce qui se faisait sur console de salon. C’est chose fait en 1993 avec la sortie du premier Zelda portable : Link’s Awakening.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Prouesse technique pour l’époque cet épisode se rapproche beaucoup plus de la version 16 bits que des versions 8 bits et ce malgré l’absence de couleurs. Les graphismes sont les plus beaux jamais vus sur GB, la bande son est sublime et la durée de l’aventure n’a rien a envier aux précédentes. Cela est du au fait que l’équipe de développement a utilisé une cartouche de 4Mb, un record pour un jeu GameBoy !
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Ce Zelda est sans nul doute l’épisode le plus bucolique de la saga, la GameBoy étant une console destinée a être emportée en voyage, Miyamoto-san choisi alors d’emmener son propre héros en voyage loin de sa contrée natale d’Hyrule. Suite directe de A Link to the Past, Link’s Awakening nous fait découvrir un Link perdu sur une île mystérieuse a la suite d’un voyage en mer. L’île de Cocolint se révèle bien différente du monde d’Hyrule et est beaucoup plus propice a la fantaisie. De nombreux personnages issus d’autres jeux Nintendo apparaissent et c’est le premier épisode ou Link laisse transparaître ses sentiments : amour avec Marine, une jeune fille l’ayant recueilli suite a son naufrage et ressemblant a la princesse Zelda et même malice en volant dans les boutiques de l’ile !
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Le gameplay est quasi identique a celui de A Link to the Past et la musique tient un rôle important dans l’aventure. La musique… celle-ci deviendra par la suite un des éléments les plus importants des Zelda. Le nombre de quêtes annexes a l’aventure est en augmentation et l’on découvre un système d’échanges qui deviendra récurent dans les opus suivants.
La fin du jeu est très poétique et véritablement émouvante, je ne spolierai pas car certains lecteurs n’ont peut être pas encore terminer le jeu mais c’est sans nul doute la fin la plus surprenante de la saga.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Le jeu a été réédité en 1998 pour tirer parti des capacités de la GameBoy Color. Cette version nous propose donc de redécouvrir Cocolint tout en couleur et apporte également un tout nouveau donjon basé sur des énigmes ayant un rapport avec les couleurs. On notera aussi la possibilité de faire des photos au cours du jeu et de les imprimer grave au GameBoy Printer.

Episodes perdus
- Auteur : Grand_Guerrier
Relativement méconnus et assez anecdotiques plusieurs jeux Zelda sont sortis dans l’indifférence par rapport aux épisodes classiques. Pas forcément dénués d’intérêt certains ne furent pas développés par les équipes de Nintendo tandis que d’autres faisaient plus office de tests techniques. Les paragraphes suivants se réfèrent donc a ces jeux n’étant pas considérés comme faisant partie de la chronologie officielle de Nintendo.
![]() |
|
Tout d’abord sachez qu’un Game & Watch Zelda fut produit en 1989, le déclin de la gamme Game & Watch du a la sortie imminente de la Game Boy fit qu’il ne connut pas un grand succes.
Il se présente sous la forme d’un jeu de plates-formes et utilise un double écran.
En 1998, Take 2 commercialisa, sous licence de Nintendo, des rééditions de certains Game & Watch d’autant miniaturisés et sous forme de portes-clefs. Zelda est de ceux la.
![]() |
![]() |
![]() |
Viennent ensuite les épisodes CDI . Le Compact Disc Interactif était une plate-forme multimédia inventée par Philips au début des années 1990. Si vous avez lu mon dossier sur le Super Famicom CD Adapter vous savez que Philips fut partenaire de Nintendo sur ce projet. créer a cela Philips a pu utiliser des licences Nintendo pour créer des jeux pour sa plate forme.
![]() |
![]() |
![]() |
Deux jeux Zelda virent le jour en 1993 : Link’s The Faces of Evil et Zelda the Wand of Gamelon.
Ces jeux ont été développés par Philips et Nintendo n’a aucunement été impliqué dans ce projet. Il en résulte deux jeux assez mauvais n’ayant que peu de rapport avec l’univers Zelda si ce ne sont les personnages. Ce sont des jeux de plates-formes/action et non des jeux d’aventures. On notera que dans the Wand of Gameleon le joueur n’incarne pas Link mais la princesse Zelda ! Sachez aussi que ces jeux incorporent des scènes cinématiques réalisées en dessins animés. Cela partait d’une bonne idée sauf que lors de ces dites cinématiques le design des protagonistes est absolument immonde !
![]() |
![]() |
![]() |
Le troisième jeu est sorti en 1994 et se nomme Zelda’s Adventure. Cette fois les développeurs de chez Philips ont voulut se rapprocher des jeux originaux et l’on retrouve donc un jeu d’aventure en vue de ¾ hauts avec des décors digitalisés. On incarne a nouveau la princesse Zelda et des cinématiques sont toujours présentes mais cette fois ci se sont des films joués par de vrais acteurs. On peut dire que c’est le moins raté des 3 mais il est quand même loin du niveau d’excellence de la saga normale.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
En 1995, Nintendo a lancé un remake du premier épisode de la saga sur Satellaview. Nommé BS-Zelda ou parfois Third Quest en référence aux 2 quêtes présentes dans le premier Zelda.
Le jeu est quasiment identique a l’original mais tire parti des capacités graphiques et sonores de la Super Famicom. On remarquera également que le monde extérieur est un peu plus petit et surtout le héros du jeu n’est pas Link mais la mascotte du Satellaview !
Remarquons également qu’en fonction de l’heure a laquelle on joue (le Satellaview embarquant une horloge interne) des événements spéciaux apparaissent. Par exemple certains ennemis vont se retrouver figés ou alors la puissance du héros augmentera et parfois même un vieu sage vous prodiguera des conseils par le biais de digits vocaux
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Toujours sur Satellaview, Nintendo a lancé, en 1997, Kodai no Sekiban (Ancients Stone Tablet). Ce jeu est enfait basé sur A Link to the Past et nous propose de jouer a celui-ci d’une nouvelle perspective, un peu a la manière d’un add on.
Le héros n’est toujours pas Link mais la mascotte du Satellaview (dont on peut choisir le sexe) qui est envoyé a Hyrule six années apres les évenemets de ALTTP. Il doit traverser 8 donjons (2 par semaine) afin de réunir de mystérieuses tablettes de pierre. A la manière de BS-Zelda, le jeu tire parti de l’horloge interne de Satellaview. Plus impressionnant, la météo extérieure influencera certains événements climatiques dans le jeu ! Une nouvelle quête annexe apparaît dans laquelle le joueur doit retrouver une étrange taupe a travers le royaume, celle-ci lui indiquera un point a creuser sur la carte dans lequel il trouvera des objets bonus !
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
C’est sans doute l’épisode le moins connu de la saga et le fait qu’il ne fut jamais traduit du japonais le rend difficile a jouer.

Toki no Ocarina (Ocarina of Time)
- Auteur : Grand_Guerrier
4 ans. C’est le temps qu’il aura fallu à Miyamoto pour transposer le monde d’Hyrule en 3D. Présenté pour la première fois en même temps que la Nintendo 64 lors du Space World de novembre 1995, Zelda 64 comme il était nommé, aura connu un développement long et difficile. Utilisant le moteur graphique et les mécanismes de contrôle de Super Mario 64 il aura sans cesse était repoussé car Miyamoto avait toujours plus d’ambition pour son titre.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Finalement lorsque le jeu sort quasi mondialement fin novembre 1998 les critiques sont unanimes : nous sommes en face d’un monument du jeu vidéo, le plus grand jeu de tous les temps est arrivé.
Et pour une fois les critiques sont à la hauteur du mythe.
Ocarina of Time réussi le tour de force de retranscrire le fabuleux gameplay d’A Link to the Past (Kamigami no Triforce)dans un univers en 3D temps réel d’une beauté graphique a couper le souffle.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Chronologiquement cet épisode est enfait le premier de la saga. Il nous en apprend donc plus sur les origines et les relations qu’entretiennent Link, Zelda et Ganondorf et sur la création du monde d’Hyrule et de la Triforce. L’histoire est un véritable conte de fées créant un univers riche et cohérant, les personnages ont de fortes personnalités ce qui les rend attachants et que dire de la légendaire scène ou Link retire Excalibur de son piédestal et fait un bond de 7 années dans le futur…
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Bénéficiant d’une réalisation de premier ordre pour l’époque aussi bien en ce qui concerne les graphismes, l’animation et la bande sonore Ocarina of Time se paye également le luxe de proposer une maniabilité intuitive et simple d’accès. Le système de combats est quant a lui une véritable révolution avec son système de lock des ennemis qu’encore aujourd’hui aucun développeur pas même Nintendo n’a pu faire mieux.
Mais la force d’OOT au delà de la technique c’est l’univers qu’il propose. Link peut réaliser un nombre d’actions incroyables (courir, nager, sauter, jouer de la musique et même monter a cheval…) et le nombre de sous quêtes, secrets et autres jeux gravitant autours de l’aventure principale est tout simplement hallucinant. Quel joueur n’a pas passé des heures et des heures a essayer de pêcher le plus gros poisson au stand de pêche ou alors d’écouter un peu partout le bruit des 100 mystérieuses Skultulas d’or ? La beauté des décors et la gestion du temps grace au cycle jour/nuit rend également l’aventure plus contemplative pour le joueur. La gestion du temps est une autre révolution apporté par OOT. En effet non seulement le jeu se déroule sur 2 époques différentes de la vie de Link : son enfance insouciante dans un Royaume en paix et sa post adolescence dans un Royaume en proie a la détresse et a la pitié. Certaines actions réalisées dans le passé ont une influence dans le futur et l’on peut donc incarner 2 héros ! Mais la gestion du temps se fait également au jour le jour, le matin la brume obscurcit la plaine, a midi le soleil est a son zénith le soir le crépuscule arrive puis la lune brille dans le ciel. Certains personnages et ennemis ne sortent ainsi que la nuit rendant ainsi l’univers encore plus cohérent et demandant encore un peu plus d’implication de la part du joueur.
Ocarina of Time est encore aujourd’hui considéré comme le jeu le mieu noté de l’histoire par le site GameRankings et a sa sortie de nombreux sites et magazines lui accordèrent la note suprême en particulier le célèbre magazine Nippon Famitsu. Il est également le Zelda le mieux vendu de la série avec plus de 7,6 millions d’unités écoulées.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Quelques anecdotes : Ocarina of Time étant un jeu tellement vaste de nombreuses fausses rumeurs et autres faux secrets sont nés dans l’esprit des fans si bien que l’on pourrait écrire un livre les répertoriant ! Sachez néanmoins que malgré tout ce que vous pourrez entendre ici ou la il est impossible d’obtenir la Triforce dans la version finale de même que de battre le marathonien.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Aux Etats-Unis les premiers exemplaires d’OOT ont eu droit a une cartouche de couleur dorée tres recherché aujourd’hui par les collectionneurs. Si vous en voulez absolument une, orientez vous vers les versions australiennes qui ont-elles toutes eu droit a un tirage doré, de plus l’Australie fait parti du bloc PAL comme l’Europe !
Plusieurs versions du jeu ont vus le joueurs car Nintendo a du modifier certains éléments propice a la polémique de la version 1.0 ; premièrement notons : le sang de Ganondorf qui est rouge dans la version 1.0 et vert dans la 1.1 ensuite la musique du Temple du Feu a du être modifiée. Dans la version 1.0 on pouvait entendre par moment un muezin appeler a la prière, Nintendo a retiré ces "cris" dans la version 1.1 suite a la demande de la communauté musulmane. Enfin dans la réédition du jeu sur GameCube, on notera que le blason des Gerudos a été modifié. Sur N64 il représentait un croissant de lune et une étoile proche du symbole islamique (décidément) et sur GameCube il a été changé en une sorte de losange.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
En fouillant la base de donné du jeu grace a des codes GameSharks des fans ont trouver le moyen de faire apparaître un Airwing (le vaisseau de Fox McLoud) parfaitement animé et bénéficiant de ses propres bruitages dans la Foret Kokiri. Un bien joli « Easter Egg » de la part de Miyamoto également père de Starfox !
Décidément Mario et sa clique squattent partout ! Allez faire un tour dans la cour du Château étant enfant et regardez par la fenêtre de droite : vous y verrez une drôle de galerie de tableaux !
Dans une tres récente interview, Shigeru Miyamoto a déclaré que suite au succès du jeu Goldeneye il a pendant un moment pensé a faire d’OOT un jeu d’aventure en vue subjective ! Cependant il a abandonné l’idée pour la simple et bonne raison qu’il souhaitant que le joueur puisse voir Link chose impossible a voir en vue subjective.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |

Un autre Zelda?
- Auteur : Grand_Guerrier
Comme vous le savez Ocarina of Time a connu un développement particulièrement long et au cours du quel de nombreux changements ont eu lieu. Le premier est le changement de support du jeu : a l’origine OOT devait être un titre pour le 64 Disk Drive, l’extension de la N64 qui a jouée l’Arlésienne, et a ce titre devait tiré parti des caractéristiques particulières de ce dernier comme la capacité accrue de stockage. Suite aux innombrables retards du 64DD Miyamoto a du convertir son titre au format cartouche standard de ce fait certains éléments du jeu ont été supprimés.
Mais Nintendo a pensé tout de même incorporer ces éléments en développant un add on 64DD au jeu original. C’est ainsi qu’est né le projet Ura Zelda.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Nintendo a promis aux joueurs que cet add on leurs apporterait de nouveaux mini jeux, nouveaux donjons et permettra de résoudre certains mystères du jeu original comme dégeler le Domaine Zora ou encore vaincre le marathonien. Une nouvelle quête des masques aurait également du faire son apparition : grâce a l’accessoire GB Caméra connecté au 64DD (comme la GBA et la Gamecube) le joueur aurait pu créé ses propres masques en incorporant dans le jeu des images prises avec cet accessoire (a noter que Perfect Dark aurait également du proposer une option similaire).
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Finalement Ura Zelda n’a eu de cesse d’être reporté et il s’est avéré que le jeu ne verrait jamais le jour sur Nintendo 64.
En 2002 lorsque Nintendo a lancé Wind Waker sur GameCube ils décidèrent d’offrir aux joueurs un second disque contenant la version originale d’Ocarina of Time ainsi que le fameux Ura Zelda inédit, renommé Master Quest au passage.
Mais quel ne fut la déception des fans en découvrant ce soit disant jeu inédit : effectivement la seule différence avec OOT se situe a dans l’agencement intérieur des donjons et la puissance des ennemis mais tout le reste du jeu est strictement identique. Pas de nouveau donjon inédit, pas de nouveaux lieux ni de nouvelles quêtes.
Tout cela est tres étrange et je pense personnellement que Master Quest n’est PAS le vrai Ura Zelda dont nous avons parlé plus haut et qui promettait bien plus de nouveautés.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
En fouillant dans la base de données de la cartouche d’OOT des fans ont découvert de nombreuses allusions a ce fameux add on. On notera des écrans demandant d’insérer le disk dans le 64DD ainsi que plusieurs textes non utilisés dans le jeu et étant sûrement en rapport avec Ura : « L’entrée du futur », « l’entrée du passé », « le médaillon des glaces » et le « médaillon du vent ». Nintendo avait sans doute prévu de rajouter 2 donjons en rapports avec ces médaillons…
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |

Mujura no Kamen (Majora’s Mask)
- Auteur : Grand_Guerrier
Apres le colossal et mérité succès d’Ocarina of Time, Nintendo se mit rapidement a travailler sur une suite de ce dernier. Présentée lors du salon Space World 99 sous le nom de code Zelda Gaiden, ce nouvel opus interpelle les fans au premier abord.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Tout d’abor nombreux sont les fidèles de la saga a être surpris qu’un nouveau Zelda sorte si rapidement et ensuite le jeu n’est plus réalisé par Miyamoto-san, trop occupé dans le développement de titres pour la futur Dolphin, mais un de ses lieutenants lors du développement de OoT : Eiji Aonuma.
Les premières images laisse penser a un vulgaire copier/coller d’OoT car ce Zelda Gaiden utilisant le même moteur graphique que ce dernier. On apprend que le principe des masques apparut en tant que quête annexe dans OoT serait le cœur du jeu.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Au début de l’année 2000, le jeu est renommé Majora’s Mask et sa sorti est prévu pour les fêtes de fin d’années. Pour une fois Nintendo respecte son planning et en Europe, MM sort le même jour que la Playstation 2 parvenant ainsi a prouver qu’une « vieille 64 bits » peut faire de l’ombre a une next gen !
Même si la maniabilité et les graphismes (quoique plus détaillé grâce a l’utilisation de l’Expansion Pak) soient identiques a OoT, Majora’s Mask propose une originalité sans commune mesure.
Premièrement les masques : il en existe 24 et chacun donne a Link une capacité spéciale, 4 d’entre eux lui permettent même de se transformer en un autre personnage ce qui diversifie considérablement le gameplay et permet d’aborder la meme situation de différentes façons.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Secondement, le nombre de donjons est réduit a 4 mais le nombre de quêtes annexes et autres mini jeux autours de la trame principal est bien plus important que dans n’importe quel autre jeu de la saga ! Chacun des 24 masques ne sera obtenu qu’après avoir fait une quête annexe et les histoires de ces dernières sont souvent aussi voir plus fouillées que le scénario en lui-même.
Justement le scénario et l’univers sont les plus importants changements de cet opus. Cette fois ci pas de princesse à sauver, ni de Triforce à reconstituer ou même de Royaume d’Hyrule. Non ici l’histoire tourne autour de Link et de sa psychologie uniquement : quelques mois apres avoir sauvé Hyrule, Link entreprend un voyage solitaire afin de trouver un véritable ami ; au cours de ses voyages il rencontre un mystérieux garçon possédé par un étrange masque et qui va l’entraîner dans l’étrange pays de Termina.
![]() |
![]() |
Termina est un univers bien plus sombre qu’Hyrule car au moment ou Link y pénètre un cataclysme va se produire : une Lune maudite va entrer en collision avec la Terre dans 3 jours.
L’aventure que vivra Link se déroulera donc pendant ses 3 jours mais grâce a l’Ocarina of Time il pourra quand il le désire remonter le cours du temps et revenir au premier jour. L’univers est angoissant et cette gestion ultra poussée du temps et du chronomètre (les heures défilent et la lune se rapproche du sol) donne au joueur un sentiment de malaise et d’oppression renforcé par la schizophrénie du héros qui ne cesse de changer d’apparence.
![]() |
![]() |
Au fil de son voyage Link croisera de nombreux personnages ressemblant étrangement aux habitants qu’ils avait connu en Hyrule, chacun possède son propre emploi du temps de la journée et différents événements se produisent selon l’heure et le jour (1mn réelle équivaut a 1 heure dans le jeu). Le monde créé pour ce jeu est l’un des plus cohérent, vivant et réaliste jamais réalisé dans un jeu vidéo et permet de vivre une aventure absolument unique.
Majora’s Mask est donc un véritable chef d’œuvre même si son originalité et son ambiance quelque peu malsaine ont déplu a pas mal de joueurs il est l’un des plus fabuleux jeu jamais créé.
![]() |
![]() |
Au début du projet, les développeurs avaient pensés faire se dérouler l’aventure non pas sur 3 mais sur 7 jours rendant l’univers encore plus vaste et vivants. Néanmoins ils durent revoir leurs ambitions a la baisse en raison de la faible capacité de stockage des cartouches N64.
![]() ![]() |
Fushigi no Ki no Mi - Daichi no Shō (Oracle of Seasons)
Fushigi no Ki no Mi - Jikū no Shō (Oracle of Ages)
- Auteur : Grand_Guerrier
Fin 2001 alors que tous les regards sont déjà tournés vers la nouvelle GameBoy Advance, Nintendo entend démontrer qu’il ne faut pas oublier pour autant GameBoy Color en sortant conjointement non pas un mais deux épisodes inédits de la Legende de Zelda sur la petite 8 bits.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Oracle of Ages et Oracle of Seasons sont donc les derniers titres majeurs de la GBC mais les premiers Zelda a être développés par Capcom et non par Nintendo ! D’ailleurs comme bien souvent avec les autres opus de la saga ils connurent un long développement durant lequel de nombreux changements eurent lieu.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
C’est en 1999, après avoir lancé le remake le remake de Link’s Awakening sur GBC que Nintendo contacte Capcom afin de leur demander de concevoir un Zelda spécifique pour la GBC. Au départ les développeurs de Capcom pensaient réaliser un remake du premier jeu de la série puis finalement ils décidèrent de créer un jeu inédit. Trouvant intéressante la commercialisation « a la Pokémon » (meme jeu sortant en plusieurs versions chacune apportant des éléments uniques) ils pensèrent créer non pas un mais 3 jeux ! Baptisée Triforce Saga, chaque jeu devait être en relation avec un fragment de la Triforce et la sortie de cette trilogie était prévue pour fin 2000.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Suite a de nombreuses contrainte de temps, les développeurs durent repousser leurs projets et finalement se consacrer uniquement a deux jeux. C’est ainsi qu’est sorti cet épisode « double ».
Mais contrairement aux jeux Pokémon Oracle of Ages et Oracle of Seasons proposent bel et bien deux aventures totalement différentes mais en rapport l’une avec l’autre. Les graphismes et le gameplay sont directement repris de Link’s Awakening et incorporent de nouveaux éléments apparut dans les épisodes 3D.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Une fois n’est pas coutume ces aventures entraînent Link hors du royaume d’Hyrule, dans les étranges pays d’Holodrum et de Labrynna. Dans Oracle of Ages la particularité vient du fait que Link peut remonter le cours du temps grâce a la harpe des ages et dans Oracle of Seasons ce sont les saisons qui peuvent être changé grâce a la sceptre des saisons.
Une fois les deux aventures terminées, un système de code permet d’affronter le boss finale et donc de connaître la véritable fin.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
A noter que ces épisodes étant sorti lorsque la GBA était deja disponible, certains magasins ne sont ouverts que si l’on joue sur celle-ci !
Très classiques dans leurs gameplay et leur conception ces 2 jeux n’en restent pas moins excellent et permirent a Capcom de gagner les développements des épisodes portables de la série.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |

Kaze no Takuto (The Wind Waker)
- Auteur : Grand_Guerrier
Nintendo Space World 2000 première présentation publique de la GameCube, parmi les vidéos de jeux présentés une retient particulièrement l’attention : celle d’un combat entre le Link adulte d’OoT et Ganondorf dans une 3D photo réaliste splendide et avec une animation parfaite.
![]() |
![]() |
Puis plus aucune nouvelle de ce « Zelda GC » jusqu’au Space World 2001 ou Miyamoto annonce la diffusion d’une nouvelle vidéo. Quel ne fut pas le choc perçu par les fans et autres journalistes lors de la diffusion de celle-ci ! En effet on découvrait Link rajeunit d’une dizaine d’années taquinant des guerriers marabouts le tout avec des graphismes en cell-shading (façon dessin animé). Immédiatement les critiques fusèrent de toutes parts et de nombreux fans demandèrent a Nintendo de reprendre le style photo réaliste de la première démo mais Miyamoto resta inflexible « c’est ainsi que j’ai toujours imaginé Zelda » répliqua t’il ajoutant qu’il ne fallait pas critiqué un jeu avant d’y avoir joué !
Un an plus tard lors de l’E3 2002 une première démo jouable fit taire de nombreuses critiques. Malgré la déception engrangée par les graphismes le jeu s’annonçait excellent du point de vue ludique !
![]() |
![]() |
Lorsque Wind Waker sortit enfin fin 2002 au Japon et le 3 mai 2003 en Europe (jour anniversaire de la GC sur notre continent) la critique l’encensa mais les fans se divisèrent.
Certains y virent l’aboutissement du gameplay d’OoT avec un système de combat encore amélioré et un univers original qui sous des aspects enfantin cache en réalité l’histoire la plus triste de la saga : nous découvrons dans Wind Waker un Hyrule détruit par l’attaque de Ganon et engloutit sous les flots. Un jeune héros livré a lui-même pour retrouver sa petite sœur kidnapée et une princesse en exile.
![]() |
![]() |
Wind Waker est peut etre l’épisode le plus poétique et inspirée de la saga nottament lors de la mémorable scene ou Link retrouve l’Hyrule d’OoT figée dans le temps.
Néanmoins l’immensité de ce monde marin implique des déplacements longs et fastidieux et le nombre de donjons est assez faible, de plus certaines quêtes se révèlent très ennuyeuses sur le long terme.
Wind Waker est donc un épisode a part de la saga qui divisa les fans mais qui ne peut laisser personne indifférent !
![]() |
![]() |
Tout comme Ocarina of Time, WW est l’un des rares jeux à avoir obtenu la note parfaire du mythique magazine Famitsu.
A l’origine deux donjons supplémentaires étaient prévus mais furent retiré faute de temps dans les plannings de développement.
Au Japon et aux Etats-Unis les joueurs ayant réservé leur exemplaire du jeu se virent offert le fameux disque contenant Ocarina of Time et Master Quest. En Europe une édition limitée contenant celui-ci en plus du jeu était disponible lors du lancement.

Fushigi no Bōshi (The Minish Cap)
- Auteur : Grand_Guerrier
Premier Zelda inédit sur GameBoy Advance, Minish Cap fut, comme les précédents épisodes portables, développé par Capcom.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Réalisé en 2D avec une vue de ¾ haut son style graphique est original car oscillant entre Wind Waker et A Link to the Past. Son gameplay se rapproche d’ailleurs de ce dernier mais apporte une nouveauté de taille (c’est dire) la possibilité pour Link de devenir aussi minuscule qu’une fourmi ! Cet épisode nous fait faire la connaissance du peuple des Minishs, mystérieux petits êtres de la taille d’un insecte vivants cachés dans le Royaume d’Hyrule. Au cours du jeu Link trouvera des tronc d’arbres coupés lui permettant de rapetisser et ainsi d’explorer les lieux d’une nouvelle façon et de rencontrer quelques un de ces petits êtres.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Une autre originalité de Minish Cap vient de la quete des Kinstones. Ce sont des fragments de médaillons éparpillés un peu partout dans le monde. Des que Link peut reconstituer un médaillon un évènement spécial se produit dans le royaume ! Cette quête est donc véritablement captivante pour le joueur qui ne sait jamais quelle surprise lui réserve l’assemblage d’un nouveau médaillon.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Bourré de clins d’œil aux autres jeux de la saga, Minish Cap est l’un des meilleurs jeux de la GBA son seul défaut étant sa courte durée de vie.
Au cours de sa première présentation lors de l’E3 2004, le jeu était nommé Magical Hood.

Tasogare no Hime (Twilight Princess)
- Auteur : Grand_Guerrier
Malgré les très bonnes critiques obtenus par Wind Waker ce dernier n’avait pas réussi a faire l’unanimité auprès des fans de la première heure qui espéraient un Zelda réaliste. Néanmoins Nintendo annonça rapidement le développement d’un second Zelda GameCube utilisant le même moteur que WW. Les fans commencèrent a se résilier : Zelda serait désormais a tout jamais en Toon shading (expression de Big N pour qualifier ces graphismes dessin animé).
![]() |
![]() |
C’est pourquoi tout le monde fut si surpris lorsqu’a la fin de sa conférence E3 2004, Nintendo dévoila le trailer d’un nouveau Zelda nous montrant un Link adulte galopant fièrement sur Epona a travers les plaines d’Hyrule dans une superbe 3D photo réaliste ! Eiji Aonuma n’avait pourtant pas menti il s’agit bien du moteur de WW mais modifié pour profiter d’une 3D semblable a celle de la première démo du Space World 2000. Si Aonuma et Miyamoto ont finalement renoncé au cell-shading c’est qu'ils voulaient que Link soit adulte dans cet épisode et le cell-shading ne s’intégrait pas avec un personnage adulte.
![]() |
![]() |
Lors de l’E3 2005 on peut enfin s’essayer au titre que Nintendo annonce comme le successeur d’OoT. On apprend également le nom définitif de cet opus : Twilight Princess et Nintendo nous promet un univers bien plus sombre et adulte qu’a l’accoutumé. Miyamoto déclare également que les animaux auront une place importante dans cet opus et que Link pourra se transformer en loup.
![]() |
![]() |
D’abords annoncé pour Noël 2005 c’est en plein été de la même année que le mauvaise nouvelle tomba : TP est repoussé a une date indéterminée. Les fans se demandent alors si le jeu verra bel et bien le jour sur GameCube ou sur la prochaine console de Nintendo tout juste dévoilée : la Révolution (future Wii).
C’est finalement début 2006 que la nouvelle tombe Twilight Princess sortira en deux versions : une pour la Wii avec des commandes tirant parti de la reconnaissance de mouvements et une version avec des commandes classiques sur GC.
Zelda TP sort donc fin 2006 comme titre de lancement de la Wii et quelques temps plus tard dans une version Gamecube tirée a peu d’exemplaires.
![]() |
![]() |
On y retrouve donc un Hyrule immensément vaste, un Link adulte plus classe que jamais, un système de combat encore amélioré et autant de donjons que dans OoT !
Pourtant même si le jeu est bien accueilli par la critique et se vend tres bien les fans restent sur leur faim. Hyrule est certes grand mais pas assez vivant et le scénario captivant au début se révèle bâclé sur la fin. De même Nintendo avait promis le meilleur Zelda de tous les temps, la vraie suite d’OoT mais justement trop d’éléments sont repris de ce dernier et le jeu manque d’âme malgré quelques personnages charismatiques comme la mystérieuse Midona.
![]() |
![]() |
En fait le problème de TP est qu’il est sorti avec un an de retard. Entre 2005 et 2006, la technologie avait évolué et le titre n’était plus aussi impressionnant que lors de sa présentation . De même Nintendo a trop promis aux joueurs et cela n’a fait qu’augmenter les exigences de ces derniers.
Twilight Princess n’en demeure pas moins un des meilleurs jeux de ces dernières années et est une véritable prouesse technique de la part de la GameCube seulement il lui manque ce petit quelque chose de magique pour en faire le Zelda ultime.
Mugen no Sunadokei (Phantom Hourglass)
- Auteur : Grand_Guerrier
Sorti l’été dernier au Japon et en octobre 2007 en Europe il s’agit d’une dernier épisode officiel en date de la saga. Cette fois ci le jeu a été développé par Nintendo himself et non plus par Capcom, ce dernier ayant décidé de dissoudre Flagship, l’équipe responsable des autres Zelda portables.
![]() |
![]() |
Annoncé des les débuts de la DS comme une version améliorée du concept de Four Swords le jeu fut maintes fois repoussé jusqu'à être présenté lors de la GDC de mars 2006. Finalement Eiji Aonuma et son équipe ont décidé de créer une véritable aventure de Zelda et non un jeu multi joueurs.
![]() |
![]() |
Suite directe de Wind Waker, Phantom Hourglass nous propose donc de retrouver les personnages du jeu sus cité le tout avec de splendides graphismes 3D en cell shading repoussant la DS dans ses derniers retranchements.
Bien que réalisé en 3D, le gameplay se rapproche plus des épisodes en 2D que des épisodes 3D notamment a cause de la vue de ¾ hauts fixe.
DS oblige le jeu est jouable entièrement au stylet et de nombreuses énigmes font appel aux caractéristiques uniques de la DS comme l’écran tactile et le micro !
Réminiscence de Four Sword, un mode multi joueurs jouable online grâce a la Connexion Wifi, une première dans la saga, est présent sur la cartouche !
![]() |
![]() |
Anecdotes : Au Japon Phantom Hourglass a permis de redynamiser les ventes de la saga suite aux ventes médiocres de TP sur l’archipel.
PH est le premier jeu traduit en français par Nintendo du Canada pour les Québécois. Néanmoins ceux-ci ne tardèrent pas a exprimer leur mécontentement car le jeu ne bénéficie pas de la traduction française européenne de qualité mais d’une traduction localisée pour le Québec et reprenant des mots et expressions du jargon local !
![]() |
![]() |

Produits Dérivés
- Auteur : Grand_Guerrier
Zelda étant une licence juteuse, Nintendo ne s’est pas privé d’utiliser l’univers d’Hyrule dans d’autres types de jeux. Un peu a la manière de Mario qui touche a tous les genres, Link et Cie ont également eu droit a quelques jeux en marge des aventures épiques habituelles.
C’est suite a l’implantation par Capcom d’un mode multi dans le remake GBA de ALTPP que Nintendo pris conscience du potentiel multi joueurs de sa saga, jusque la uniquement jouable en solo.
![]() |
Ainsi les équipes de Miyamoto développerent une version améliorée de Four Swords pour GameCube en 2004. Baptisée Four Sword Adventures, cette nouvelle aventure constitue un hommage au mythique ALTTP par ses graphismes 2D inspirées de ce dernier et matinées d’effets a la Wind Waker.
![]() |
On ne retrouve pas la liberté caractéristiques des opus classiques, non ici le monde est divisé en niveaux que les joueurs doivent traverser en se battant contre des monstres et des boss et en résolvant des énigmes caractéristiques a la saga. L’entraide est primordiale pour résoudre certaines énigmes mais la compétition est également de mise afin de récupérer le plus de cristaux par joueur !
Il est possible de jouer également en solo et de diriger les 4 Link via des formations prédéfinies mais le jeu devient véritablement passionnant en multi joueurs. Tirant pleinement partie de la connectivité GBA-NGC, chaque joueur doit posséder sa propre GBA et peut ainsi se séparer du groupe qui se trouve sur l’écran TV et continuer son exploration sur sa GBA !
En plus du mode aventure, FSA contient un mode battle et la version japonaise comprend un troisième mode exclusif nommé Tetra’s Tracker. Il s’agit en fait d’une sorte de chasse au trésors dans laquelle Tetra donne des conseils personnalisés a chaque joueurs. La trop grande complexité de la traduction et du doublage (chaque dialogue étant parlé et Tetra appelle les joueurs par leur véritables prénoms !) fit que ce mode fut retiré des version US et PAL.
![]() |
Tingle RPG sur DS sortit en 2006 est un petit RPG mettant un scene le fameux lutin aperçu pour la première fois dans Majora’s Mask. Tout le jeu tourne autours de cet horripilant personnage ne pensant qu’a s’enrichir et aucun autre persos de la saga n’apparaît c’est pourquoi nous ne nous attarderons pas dessus au cours de ce dossier.
A noter que le jeu n’est pas sorti aux Etats-Unis car les joueurs américains n’aiment pas le personnage de Tingle (on les comprend !). Il est par contre sorti en Europe en septembre 2007 sous le nom de (tenez vous bien) Tout nouveau tout beau, Tingle voit la vie en rose a Rubis land !
![]() |
Toujours en rapport avec Tingle, le Club Nintendo Japonais propose a ses membres une édition spéciale (introuvable dans le commerce) du jeu Ballon Fight parut a l’origine sur Famicom avec Tingle en Guest Star ! Nommé sobrement Tingle’s Ballon Fight ce remake est sorti en avril 2007 sur Nintendo DS.
Pour finir ; plus une démo qu’un véritable jeu, Link’s Crossbow Training, vendu en bundle avec le Wii Zapper (l’accessoire qui transforme la WiiMote et le Nunchuk en mitraillette) est sorti en Europe le 8 décembre 2007.
Il nous permet d’incarner Link dans un shoot’em up se déroulant dans l’univers de Twilight Princess. Certains niveaux sont en vue subjective a la manière d’un Virtua Cop, d’autres sont des niveaux de Rail Shooting (comme Panzer Dragoon) et enfin les niveaux les plus intéressants sont ceux dans lequel on peut diriger Link librement grâce au stick du nunchuk et viser avec le Zapper.
Sympathique mais limité, il est cependant regrettable que le jeu ne dispose d’aucun scénario ni de nouveautés par rapport a TP.
![]() |
D’apres les interviews « Iwata demande » ce titre est l’aboutissement du projet de FPS « zeldaesque » que Miyamoto-san avait en tête depuis l’époque Nintendo 64 ! Ce genre de titre étant peu populaire au Japon, Miyamoto et son équipe ont tenté avec ce jeu de démocratiser quelques peu les FPS au pays du Soleil Levant.
La saga dans d’autres jeux
The Legend of Zelda étant une des série les plus populaires des Jeux Vidéo, il n’est pas étonnant de voir des caméos et autre clins d’œil a la saga dans un certains nombres de jeux.
Super Smash Bros parut en 1999 sur Nintendo 64 est le premier jeu de baston permettant de faire s’affronter les personnages les plus connus de Nintendo. Link adulte version Ocarina of Time fait partit des 12 persos jouables du jeu. Son niveau dédié se déroule sur les tours du Château d’Hyrule.
En 2001, Nintendo lance Super Smash Bros Melee sur GameCube, une suite bien plus riche en persos et niveaux que son aîné. On retrouve ainsi Link adulte mais également Link enfant, la Princesse Zelda officiant d’ailleurs le rôle de 2 persos puisqu’elle a la faculté de se changer en Sheik et Ganondorf. Le design de nos 4 protagonistes est tout droit tiré d’OOT. Coté niveaux on a droit a une réplique de la Grande Baie de Termina (Majora’s MAsk) et un niveau original « Temple » inspiré de The Adventure of Link (on retrouve d’ailleurs le thème des donjons de ce jeu remixé).
Tres récemment, l’univers Zelda est encore apparut dans le génial Super Smash Bros Brawl sur Wii. On retrouve Link adulte, Zelda/Sheik et Ganondorf avec leur design Twilight Princess ainsi que Link enfant version Wind Waker en cell-shading !
Toujours dans le registre de la baston mais cette fois ci plus sérieux, Link fit une apparition remarquée en Guest Star de la version GameCube de Soul Calibur 2 en 2003. Equipé de nombreuses armes et objets tirés de ALTTP, OOT et MM (cane de byrna, épée des fées, couteau des géants, masse des titans) son scénario s’inscrit même dans la lignée d’Ocarina of Time lorsqu’on le voit a la fin du jeu retourné en Hyrule en jouant une mélodie sur son Ocarina !
L’univers de Zelda est également apparut dans d’autres jeux sous des formes parfois plus subtiles. Dans la série de jeux Kirby, ce dernier possède une transformation directement inspirée du look de Link avec un chapeau vert et une épée.
Dans Donkey Kong Country 2, Link figure a la deuxième place du podium des plus grands héros de jeux vidéo (Mario étant premier). Dans Donkey Kong Country 3 également, un des frères ours fait mention d’un aventurier nommé Link venus dépenser des rubis.
Dans Super Mario RPG, si l’on dort dans une auberge parfois au matin Link fait un somme dans le lit voisin de nos héros !
Ensuite dans la réédition de Final Fantasy I sur GBA, dans le cimetière des elfes se trouve une tombe sur laquelle est écrit « ci gît Link ». Petite mesquinerie de la part de Square !
Et enfin dans Metal Gear Solid the Twin Snkes sur GameCube, un des boss du jeu, Psycho Mantis est capable de fouiller notre carte mémoire et d’y détecter si des fichiers de sauvegardes de Wind Waker sont présents. Si oui il déclarera « Je vois que tu aimes la Légende de Zelda » !
Ventes
Zelda est la troisième franchise de Nintendo, après Mario et Pokémon, en terme de ventes. Voici les chiffres de ventes en millions des principaux épisodes de la saga :
- Ocarina of Time = 7,6
- Legend of Zelda = 6,5
- Twilight Princess = 6,2 (dont 1,5 sur GameCube)
- Link’s Awakening = 6 (dont 2,2 de DX sur GameBoy Color)
- A Link to the Past = 4,6 (version Super Famicom)
- Wind Waker = 4,5
- Adventure of Link = 4,3
- Phantom Hourglass = 4,1
- Majora’s Mask = 3,3
- Minish Cap = 1,3
Produits dérivés
Les jeux Zelda ayant tous connus un grand succès il n’est pas étonnant d’avoir vu en découler une foule de produits dérivés.
Commençons par le Dessin animé :
Suite aux succès des deux premiers Zelda en plein age d’or de la NES ; une série de dessins animés a été produite a la fin des années 1980 en accord avec Nintendo of America.
![]() |
![]() |
Composée de treize épisodes d’une vingtaine de minutes chacun elle reprend le style graphique des ArtWorks de Adventure of Link.
Cependant les réalisateurs ont pris des initiatives plutôt douteuses quant a la personnalité des protagonistes. Ainsi Link, en plus d’être brun et âgé d’environ 25-30 ans, est vantard, imbus de sa personne, couard et obsédé par la princesse Zelda ; cette dernière possède un vrai caractère de garçon manqué. Toujours est il que ce n’est pas comme ça que j’imaginais nos héros !
![]() |
![]() |
Le scénario tourne autour de Ganon voulant dérobé a nos héros leurs parties de la Triforce (celle-ci ayant au passage pris des couleurs psychédéliques !) et vise principalement un très jeune public.
La série a été doublée en français et fut diffusée en France sur la chaîne FoxKids mais ne rencontra pas un très grand succès (ni aux USA d’ailleurs). Une version DVD est récemment sortie en anglais pour ceux que ça intéresse.
Apparemment ce dessin animé est également sorti en VHS en France au début des années 1990…
Les mangas :
Pour la plupart ils reprennent directement les histoires officielles des jeux de la saga tout en développant certains passages. Ecrit par le duo de mangakas Akira Himekawa ils sont de très bonne qualité tant sur les textes que sur les dessins réalisés a partir des ArtWorks du jeu.
![]() |
Pour l’instant (la série est toujours en cours de publication au Japon) les auteurs ont déjà couvert les épisodes Link’s Awakening, Ocarina of Time (2 volumes), Majora’s Mask, Oracles of Ages/Seasons (2 volumes), Four Swords Adventures (2 volumes), The Minish Cap et actuellement Phantom Hourglass.
Seul ombre au tableau : ces mangas n’ont jamais été traduit du japonais ! Seul le premier chapitre de Four Swords Adventures a été offert avec un numéro du Magazine Officiel Nintendo. Néanmoins ont peut les trouver traduits en français par des fans sur certains sites internet. Je vous les recommande vivement tant la qualité est au rendez vous.
Les OST :
La musique a toujours tenue une place tres importante dans les jeux de la saga et les compositions de Koji Kondo sont tout simplement magnifiques. Rien d’étonnant donc a avoir vu sortir des Original Sounds Tracks des jeux Ocarina of Time, Majora’s Mask et Wind Waker .
![]() |
Mais d’autres CD plus originaux ont aussi vu le jour. Citons d’abord le double CD Sound and Drama qui, en plus de toutes les pistes de LOZ et ALTTP, contient des versions orchestrées! Hyrule Symphonie et Majora’s Mask Orchestrations reprennent également les principaux morceaux des titres en questions joués par un véritable orchestre !
Quant a Zelda Re-Arranged, il est assez unique en son genre puisqu’il reprend les morceaux d’OOT a la sauce Techno/Electro mixés par un DJ !
![]() |
Enfin un autre CD nommé Zelda The Music comprenant les plus grands morceaux de toute la saga est sorti récemment.
Comme nous sommes dans la rubrique musique de ce dossier, sachez que tous les musiciens en herbes ayant les oreilles en pointes peuvent même commander sur Internet une parfaite réplique de l’Ocarina of Time !
![]() |
Les Coffrets Collectors :
Les coffrets Collectors sont de magnifiques coffrets regroupant des objets uniques en rapport avec les jeux de la saga. Assez rares, ils étaient pour la plupart destinés à être gagnés dans des concours ou servait parfois pour la promo des jeux.
Le premier Zelda a avoir bénéficié d’un Coffret Collector est Majora’s Mask : dans une superbe mallette on trouve une montre, un OST, 2 pin’s, un tee shirt, 1 poster, des autocollants et bien entendu le jeu. Numéroté et limité a 1000 exemplaires dans le monde ce coffret, qui était le prix de divers concours, vaut une véritable fortune.
![]() |
Le second coffret Collector a avoir vu le jour est celui pour les 2 Oracles sur Game Boy Color.
Il comprend dans une superbe mallette aux couleurs des jeux : bien sur les 2 jeux, un skin pour GBC, 1 skin pour GBA, 2 pin’s, 1 tee shirt, un poster et une réplique grandeur nature du boomerang de Link ! Je ne sais pas a combien d’exemplaires ce coffret a été tiré mais il est extrêmement rare.
Wind Waker a eu droit à la Zelda Box qui comprend l’OST du jeu, une figurine, un livret et un DVD « Making Of » réservé au Japon et limité à 1000 exemplaires.
![]() |
Plus récemment Minish Cap a eu droit a eu également droit a un coffret superbe comprenant le jeu, la fameuse GBA SP édition Triforce, un tee shirt, un bonnet et un certificat d’authenticité numéroté le tout dans une mallette dorée. C’est le coffret le plus rare avec seulement 300 exemplaires en circulation.
Le dernier coffret collector en date est celui de Twilight Princess qui comprend un CD audio, des répliques métal 1/6 de la Master Sword et de l’Hylian Shield et un certificat d’authenticité. Limité a 7000 exemplaires, c’est le coffret le plus commun pour l’instant.
![]() |
Les consoles :
Nintendo on le sait, est le roi du relookage de console et la saga Zelda n’y a pas échappés !
En décembre 2004 pour la sortie de The Minish Cap, une GameBoy Advance SP de couleur or et frappée d’une Triforce a été commercialisée en pack avec le jeu aux USA et en Europe.
![]() |
Plus récemment mais uniquement aux USA, une DS Lite dorée et frappée d’une Triforce a été vendue en pack avec Phantom Hourglass.
![]() |
Enfin au Royaume Uni uniquement une édition spéciale de DS Lite limitée a 1000 exemplaire a vu le jour pour fêter la sortie de Phantom Hourglass. Celle ci est différente de la version américaine, en effet elle est de couleur argentée et frappée d’un ArtWork montrant Link suivant sa fée.
![]() |
Les guides.
Il existe de nombreux guides officiels édités, selon les pays, par Prima Games, Future Publishing et meme parfois Nintendo. Ces guides sont pour la plupart de bonne qualité et peuvent faire office d’ArtBook.
![]() |
Selon moi les guides Prima sont les meilleurs : bien rédigés, riches en photos et ArtWorks et tres bien construits.
Les récents guides américains Prima de Twilight Princess et Phantom Hourglass sont toutefois les plus recherchés car reliés avec une couverture en cuir façon grimoire et fournit avec une carte style parchemin !
![]() |
Autres :
Il existe de nombreux autres objets dérivés en rapport avec la saga Zelda en passant par les figurines en plastiques, gashapon ou en résine, au jeu de société, tee shirts, sac d’école et autre jeu de cartes…
![]() |
![]() |
![]() |
A Legend Will Never Die
Voila notre voyage dans le Royaume d’Hyrule touche a sa fin. Nous avons vu de pres ou de loin tout ce qui touche a la saga des Zelda et ce qui fait d’elle une si magnifique épopée.
J’espere que ce dossier vous a plus et comme le disait si bien un Trailer de Wind Waker « a Legend will never die » en effet Miyamoto-san a confirmé lors de l’E3 de juillet 2008 qu’un nouveau Zelda était en développement sur la Wii ! D’après lui ce Zelda devrait agréablement surprendre les fans en proposant de nombreux changements et nouveautés dont la saga avait bien besoin ces dernières années .