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Ce premier épisode est en réalité l'adaptation d'un livre d'Aya Nishitani. Réalisé, tout d'abord, par Nihon Telenet sur les supports MSX, PC8801, X-1 et FM-77AV, il fut également adapté pour la Famicom par Namcot. Au final, les deux versions se révèlent très différentes, mais je m'attarderai surtout sur celle de la Famicom puisque c'est de celle-ci qu'il est question dans notre test. Sachez simplement que l'opus Nihon Telenet était un Action-RPG assez proche de Y's.
Soit, le scénario nous permet de découvrir un jeune programmeur du nom de Nakajima qui vient de réaliser un programme permettant d'invoquer des démons. Ceux-ci envahissant la terre, le héros se verra forcé d'investir le Deadalus avec son amie Yumiko afin de débarrasser la terre de cette sombre menace. On remarque déjà ces références mythologique propres à la série, puisque nos protagonistes ne sont autres que les réincarnation des dieu et déesse Izanagi et Izanami et qu'ils viendrons à affronter des créatures telles que Lucifer ou Seth.
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Au niveau du gameplay, il s'agit d'un Dungeon-RPG en vue subjective. Vous parcourrez ainsi cette vaste zone labyrinthique, en ayant la possibilité de croiser diverses personnes à l'aspect plutôt étrange vous léguant des informations ainsi que des vendeurs, comme dans n'importe quel jeu de rôle.
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Les combats qui ponctuent votre progression sont au tour par tour, à la manière d'un Dragon Quest, mais présentent une énorme innovation pour l'époque. En effet, il s'agit bien de la première fois dans un jeu vidéo où vous avez la possibilité de capturer des démons affrontés pour combattre à vos côtés, ainsi que de les fusionner entre eux pour obtenir des créatures plus puissantes. Mais le génie de ce titre ne s'arrête pas là. Lors des combats, outre la possibilité de frapper, ou de s'échapper, il est possible de discuter avec vos adversaires. Selon la discussion engagée, vous pouvez soit: les convaincre de rejoindre vos rangs ou de cesser de combattre, option qui marche à la perfection si vous possédez un démon de même race dans vos rangs. Si le concept est déjà vu à notre époque, je vous rappelle qu'il s'agit à la base d'un jeu Famicom, et ça, c'est tout simplement énorme.
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Ce second épisode se veut à la fois plus innovant et plus jouable. D'un part, on alterne les phases de vues en 2D vue de dessus aux phases en vue subjective, et ça fait du bien! L'innovation ne s'arrête cependant pas là puisqu'il est désormais possible de fusionner deux démons et de sacrifier un troisième pour plus de possibilités.
L'atmosphère change également, le design étant accordé à Kazuma Kaneko. Malgré tout, je dois avouer qu'il s'agit là d'une très bonne surprise, car on aurait pu redouter une pâle copie du titre précédent. On constate également l'apparition de Cut-scène, ce qui permet d'être plus impliqué dans le scénario que précédement.
Enfin,durant le jeu, divers choix vous seront proposé et influenceront la fin de celui-ci. Certes, il n'existe que deux possibilités, mais pour l'époque, cette initiative est tout simplement remarquable.
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En définitive, j'ai peu à dire sur ce second opus pourtant extrêmement riche, mais il se base sur le même principe que son grand frère, ce qui ne me facilite pas vraiment la tâche. Je vous invite donc à découvrir les apports de cette "nouvelle" version, qui reste certainement la meilleure des deux et probablement l'un des meilleurs RPG de la Famicom.
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Les nouveautés du remake
Bien, évidement (et heureusement diront certains), ce remake contient différentes améliorations. On commence, bien entendu, par une amélioration graphique. Sur 8bits, la vue subjective était une prouesse technique mais parfois difficilement abordable. Désormais, les choses sont beaucoup plus claires, même si ce mode de jeu reste assez imprécis. On note également l'apparition d'un système de sauvegarde à la place des passwords (ouf!) et une nouvelle jauge permettant d'estimer la vie des démons.
Screen sur Famicom | Screen sur Super Famicom |
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Conclusion
Si ces deux titres se veulent assez différents des RPG dit "classiques" et semblent parfois assez rustres dans leur approche, cette compilation serait pourtant une bien belle acquisition. D'un part, parce que son contenu propose les bases d'un saga de haute qualité, mais également parce qu'ils furent les garants d'une innovation des plus remarquables. Bien entendu, cette cartouche n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais ravira les passionnés et les courageux, plongés dans un univers hors norme et peu commun.
Kyûyaku Megami Tensei |
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Nom : Kyûyaku Megami Tensei Code : SHVC-AKMJ-JPN Editeur : Atlus Date : 1995 Support : Cartouche Note : ![]() |
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