dimanche, 18 novembre 2007 01:00

Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce

Écrit par Hydargo
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© 1992 Nintendo © 1992 Nintendo © 2008 SuperFamicom.fr

Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce

La mélodie d’Hyrule aura véritablement traversé les âges, et doit à ce jour raisonner dans bien des esprits. Elle a su à chacune de ses apparitions faire retourner dans l’enfance les plus endurcis d’entre nous. Tels que sur du papier à musique, ce sont quelques pixels gracieusement accordés qui sont à la base d’un véritable phénomène. The Legend of Zelda sur Nes s’imposa comme l’un des premiers jeux d’aventure crédibles dans un jeu vidéo, nous présentant pour la première fois Link, le héros d’Hyrule, la princesse Zelda ainsi que le démon Ganon convoitant la Triforce. Après un Adventures of Link à l’impact plus mitigé, les 3 protagonistes sont de retour cette fois sur Super Nes dans une histoire complètement différente. En pleine nuit, alors qu’il dort chez lui avec son oncle, Link est appelé au secours par une jeune fille en danger du nom de Zelda. Elle le contacte par télépathie et lui demande de venir la secourir le plus vite possible et de lui éviter le destin tragique de six autres jeunes filles.

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  • Story

    Aghanhim, un sorcier mystérieux, se chargea en effet d’éliminer le roi d’Hyrule et enferma dans les prisons château sept jeunes filles .Ces dernières possèderaient le pouvoir de préserver le sceau qui renferme Ganon dans le monde des ténèbres. C’est ainsi que le sorcier les fait disparaître une à une. Bientôt arrive le tour de Zelda, faisant approcher la menace du retour du démon. Le compte à rebours est en marche, Link part à la recherche de Zelda dans les dédales du château d’Hyrule.

    Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce 002.png Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce 012.png
    • Le Jeu


      C’est sans autre indication, avec en main juste une petite lampe, qu’on est lâché dans ce nouvel épisode qui prend bien soin de planter un décor grugé de mystères qui ne s’éclairciront que petit à petit. L’envie furieuse de fouiller chaque recoin, chaque buisson, chaque grotte ressurgit dès les premiers pas dans le jeu, celle là même qu’on ressentait dans le premier opus sur Nes. Seulement voilà, les couleurs de la bonne vieille 8 bits étaient un peu limitées. Ici, les détails explosent littéralement à l’écran, de toutes parts, donnant pour la première fois la sensation grisante de liberté dans votre exploration. Les possibilités d’intéraction sont énormes ; Link peut tirer ou soulever des pierres, découper des buissons, courir et cogner les arbres pour en faire tomber les objets qu’il contient, et je ne parle même pas des différents cas de figures qui peuvent se présenter selon l’arme que vous utilisez. On en oublie d’ailleurs souvent les objectifs de la mission, pour aller gambader gaiement dans les prairies de ce petit monde franchement prenant. Hyrule dévoile montagnes, lacs, déserts, et forets comme on ne les avait encore jamais vu auparavant. La carte, désormais accessible en appuyant sur X, est tout bonnement énorme. L’accès à bien des endroits sera évidemment impossible en début de partie, mais bien vite les événements vous amèneront à partir à la rencontre des villageois de Cocorico. Le brin de causette sera de mise pour comprendre les objectifs de votre mission. En même temps, plusieurs mini-jeux vous sont proposés pour gagner des rubis. Mais plus originaux encore sont les diseurs de bonne aventure qui vous indiquent quoi faire en cas d’hésitation, en vous prédisant tout simplement l’avenir ! The Legend of Zelda étale un univers gigantesque, mais arrive à maintenir la cohérence dans le scénario de telle manière qu’on n’est jamais perdu dans sa quête.

      Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T01.png Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T02.gif
      Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T03.png Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T04.png


      Une quête dont le nerf de la guerre reprend la même trame que le premier épisode ; à savoir bien sur l’exploration des multiples donjons (ou labyrinthes si vous préférez) et l’extermination de leur gardien ! Pas de surprise, tous les éléments qui ont fait le succès de la série sont à nouveau présents mais avec des possibilités encore plus développées. Et le principe de base tout le monde le connaît désormais : trouver la précieuse carte du donjon ainsi que la boussole pour détecter le gardien. L’apparition de la grande clé vient corser un peu plus les choses puisque c’est uniquement muni de celle-ci que vous pourrez ouvrir le coffre à trésor et la salle du boss. Il faut donc la trouver aussi ce qui est rarement une mince affaire. Sahashrala le vieux sage sera l’unique intervenant pouvant vous aider lorsque vous serez à l’intérieur du donjon. Un tas d’idées toujours aussi efficaces donc mais cela suffit-il pourtant à assouvir notre soif d’aventure ? Et bien croyez moi on est pas déçu du voyage, mais alors pas du tout…

      Sahashrala, le vieil ermite est le premier personnage important du jeu. Tout comme les jeunes filles enlevées par Aghanim, c’est un descendant des 7 sages qui ont crée le sceau renfermant le monde des ténèbres. Pouvant vous contacter par télépathie, c’est le seul avec Zelda qui vous servira de guide tout au long de l’histoire. C’est par lui que vous apprendrez pourquoi les soldats d’Hyrule sont à vos trousses, et comment obtenir l’épée d’Excalibur, seule chance de battre Aghanhim. La mission est simple ; trois pendentifs sacrés doivent être réunis pour avoir le droit de porter l’épée. Ces derniers sont gardés par un gardien dans les trois temples d’Hyrule : le palais de l’est, le palais du désert et la tour d’Héra.

       

                           


       
      Les labyrinthes cubiques de la version Nes (un coup verts, un coup bleus ^^) semblent loin désormais, très loin... Les temples ici se présentent comme de fort majestueuses bâtisses qui en plus d’être extrêmement soignées ne se ressemblent pratiquement jamais ! Les tableaux différents, les pièges à éviter sont à chaque fois quasi totalement renouvelés. Chacun réserve son lot de surprises ; statues à déplacer, interrupteurs à caler, murs à faire exploser, objets à faire basculer d’un étage à l’autre,couloirs à inonder, pour ne citer que ça. Il faut dire que la réalisation toute en finesse permet pratiquement tout le temps de distinguer les objets activables et ceux faisant partie du décor et c’est sans doute là la grande réussite du gameplay. Tour à tour une énigme différente vous est proposée, et les astuces à développer se montrent chaque fois plus tordues qu’avant. On cherche parfois longtemps mais la logique même fait qu’on arrive toujours à retomber sur ses pattes.


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      Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T07.gif Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce T08.png



      Pour se défendre, on démarre comme d’habitude avec le bas de gamme. Les débuts sont laborieux avec vos trois petits c½urs, et les face à face avec les gardes sont plutôt à éviter. Cela étant on est agréablement surpris de voir des techniques d’attaque faire leur apparition : le fameux coup circulaire fort pratique lorsqu’on est encerclé vous sera d’ailleurs enseigné au tout début du jeu. Arc à flèches, boomerang et bombes sont bien évidemment de la partie également. Une jauge de magie fait son apparition, et se consomme dès que vous userez de sorts ou d’objets magiques. La lampe en fait malheureusement partie…

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      Sachez par la suite que la quête des 3 pendentifs magiques vous mènera jusqu’à l’indispensable épée d’Excalibur. Le monde des ténèbres constituant la suite et la partie la plus difficile de votre aventure, vous fera découvrir d’autres armes, et même de l’artillerie lourde parfois. Cela dit le jeu a la manie de prendre tout son temps avant de vous rendre vraiment plus fort et cela se ressent vite une fois passé dans le monde des ténèbres. Les monstres causent des dommages bien plus importants, et l’achat de potions revitalisantes est pratiquement indispensable. Une autre astuce sympathique consiste à garder une fée attrapée grâce à votre filet dans un flacon. Une fois Link au tapis, la fée réapparaît pour lui rendre tous ses coeurs.

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      Le monde des ténèbres est l’équivalent « obscur » du royaume d’Hyrule. Cette dimension parallèle y ressemble en tout point, mais tout y est étrangement perverti. Bien plus hostiles que ceux d’Hyrule, les donjons qu’il faudra y visiter constituent le fil conducteur de la deuxième grande partie de l’aventure. Plusieurs téléporteurs dissimulés dans des endroits inconnus au début du jeu, permettent d’y accéder. Aussi, le jeu amène fréquemment le joueur à passer d’un univers à l’autre pour se frayer un chemin. Ce système d’aller-retour très subtil apporte un intérêt supplémentaire à l’aventure, rendant le coté exploration bien plus prenant!

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      Vu de haut l’ensemble révèle un travail de titan dont on ne prend la mesure qu’une fois le jeu terminé. Sur fond de mélodies enchanteresses, c’est le design mignon et aguicheur qui mystifie complètement le joueur. Les actes s’enchaînent d’eux-mêmes, avec une telle évidence qu’on ne voit pas pourquoi ils devraient s’interrompre. Le gameplay a pourtant déjà fait ses preuves mais il tire parti de la 16 bits jusqu’à aggraver le syndrome. L’apparition des dialogues ainsi que l’interaction avec les objets du décor y sont pour beaucoup, car pratiquement tout suggère une action de la part du joueur (couper le buisson, soulever la pierre, secouer l’arbre et j’en passe..). On pourrait croire que Zelda en est devenu plus technique à jouer car plus complexe, mais il n’en est rien. Loin des méandres du genre RPG, Zelda est avant tout une simple hymne à l’aventure .Une invitation à la découverte d’un univers, de ses personnages et de son histoire. Envoûtante du début à la fin, l’½uvre de Miyamoto interpelle par ses allures de comptine, mais arrive à ressusciter l’instant d’une partie ces vieilles émotions de gosses transportés par leur propre imaginaire.


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      TN_SHVC-ZL_box.png Nom : Zelda no Densetsu - Kamigami no Triforce

      Code : SHVC-ZL

      Editeur : Nintendo

      Date :

      Note :
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      Informations supplémentaires

      • Nom Jap: - - - -
      • Nom Euro: - - - -
      • Nom US: - - - -
      • Editeur: - - - -
      • Sortie Japon: mercredi, 21 novembre 1990
      • Prix ¥ sortie: 0,00¥
      • Sortie Euro: samedi, 11 avril 1992
      • Prix Frs sortie: ~490,00Frs(75,00€)
      • Cote en €: 0,00€
      Lu 5979 fois Dernière modification le dimanche, 19 octobre 2014 22:53

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