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- Auteur : Wave_existence
- Publication Originale : www.rpg-legends.com
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- De l’humour bien japonais
Le Wise ol’man, figure récurrente dans la série, a créé une machine a voyager dans le temps. Alors que Goemon et son compère Ebisumaru ont des attitudes étrangement interprétables envers la charmante Omitsu, celui-ci est projeté dans le futur. Il fait alors une rencontre saisissante (après quelques péripéties que je vous laisse découvrir), celle de Bisumaru, la descendante catholique française de Ebisumaru qui dérobe la machine à l’insu de son créateur. Sous les ordres du sombre Juurokubei, quelque chose de terrible semble se propager et c’est désormais à vous de vous rendre dans l’avenir pour vous en défaire.
A quelques minutes de jeu, on s’appercoit vite que le scénario ne se prend pas au sérieux et n’est, en réalité, qu’un prétexte pour nous plonger dans une aventure complètement folle.
En effet, Ganbare Goemon 3 est un jeu d’aventure humoristique.
Mais par « humour », attendez vous a des événements a la limite du compréhensible, voire de l’étrangeté, tant le délire est poussé jusqu'à des conditions qui laissent le joueur perplexe sur la scène a laquelle il vient d’assister.
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Les concepteurs ont poussé la chose si loin, qu’ils ont même osé introduire des rires enregistrés lors des phases de dialogue, a la manière d’un sitcom.
Ceux qui ont joués à l’épisode N64 le savent bien et ont sûrement, comme moi, été très surpris tant cela était a la fois grotesque et hilarant.
Drague, chasse aux filles, disputes, situations embarrassantes, tout les éléments typiquement nippons qui font le succès des mangas sont ici réunis.
Le seul problème, c’est que si celui-ci ponctuait des expressions (probablement) drôles, traduites littéralement en anglais et donc souvent dénuées de sens chez nous (même si ça rendait le tout a mourir de rire), ici, le jeu est entièrement en japonais et donc pour la plupart incompréhensible.
Difficile, donc, de satisfaire les joueurs que nous sommes.
Voila donc une première approche assez négative pour un jeu dont l’intérêt principal est d’amuser le joueur, me direz vous.
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- Du Zelda…et un peu plus
Il serait pourtant dommage de renoncer face à un titre de cette qualité, c’est pourquoi, avant de le rayer de votre mémoire, je vous demanderai de lire ce qui suit.
Si vous avez étés un adepte de l’opus 64bits, vous ne serez pas dépaysé et cette aventure ne pourra que vous plaire : le système y est similaire dans le moindre détail, système qui rappelait d’ailleurs fortement un certain Zelda.
Un bon point donc, car qui ne porte pas dans son cœur les épopées de l’elfe le plus célèbre du paysage vidéo ludique ? On ne reste jamais indifférent face à un jeu qui en reprend les principes et, dans ce cas, d’une délicieuse façon. De plus, lorsque les personnages sont attachants, l’aventure de taille et les graphismes chatoyants, cela ne se refuse pas !
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Il vous faudra donc évoluer dans le Japon féodal ainsi que dans le futur, trouver les bons objets pour avancer, parcourir les donjons, résoudre les énigmes…le tout sur une musique plutôt sympa et japonisante.
Les diverses armes que vous trouverez, outre le style de combat, ont chacune une qualité bien définie qui vous permettra d’avancer : la Chain Pipe de Goemon sera similaire au traditionnel grappin pour vous tirer, les bombes de Sasuke ouvrirons divers passages…Il faudra ainsi alterner entre quatre personnages et savoir qui utiliser au bon moment. .
De plus, ils auront chacun droit a un pouvoir magique : Yae, par exemple, pourra se changer en sirène et nager sous l’eau tandis que Ebisumaru réduira sa taille pour accéder a des lieux plus étroits. On note d’ailleurs un gros clin d’œil à Dragon Ball Z, puisque celui de Goemon est…de se changer en Super Saien.
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Chacun vous demandera de venir à bout d’un mini jeu faisant appel à votre mémoire, vos réflexes ou simplement votre talent pour l’obtenir.
Mais le lien avec Zelda va encore plus loin : vous trouverez sur votre route des statuettes de chats qui, lorsqu’elles sont au nombre de quatre, vous ajoutent un cœur supplémentaire dans votre jauge de vie. L’inspiration est donc extrême, voire plagiée, mais le succès est au rendez-vous et c’est bien ce qui compte !
Ces deux jeux ne se distinguent donc que par une chose : le scénario.
Celui-ci a une très grosse importance dans le jeu, contrairement a son modèle, et les rebondissements son nombreux ; il vous faudra donc régulièrement assister aux dialogues entre personnages qui feront avancer l’histoire, ce qui en réalité, excepté son gampelay a la Zelda, rapproche beaucoup plus ce titre d’un Action Rpg que d’un jeu d’aventure.
Encore une fois, ces dialogues sont difficilement compréhensibles mais c’est avec soulagement que l’on s’aperçoit qu’il est très simple de deviner ce qui se passe grâce à la mise en scène et les mimiques des différents protagonistes.
On notera également d’autres clins d’œil, notamment a FFVI, puisque nos héros évolueront a certains moments a bord de ce qui ressemble identiquement aux Magitek Armor.
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- Une équipe qui gagne
La grosse innovation par rapport à son modèle, outre la « touche Goémon », c’est aussi de pouvoir diriger quatre personnages qui forment une véritable équipe, unie et solidaire.
Il arrivera fréquemment que certains membres volent au secour des autres et que l’entraide et la coopération soient la clé de la réussite.
Chacun a un caractère bien déterminé et un style différent, préférable face a certaines situations que d’autres. Par exemple, Sasuke est très rapide et facilitera donc les phases de plate-forme, Ebisumaru plus lent, sera donc plutôt à éviter dans ces cas, alors que Goémon représente un personnage plus égalisé.
Mais cela ne s’arrête pas la, il faudra également s’adresser a certaines personnes avec le bon protagoniste pour avancer et, a la manière d’un Rpg, tous ne seront pas présent dés le départ et intégreront vos rangs petit a petit.
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- Un héritage de taille
Ganbare Goemon 2, l’épisode précédent, avait été un titre de plate-forme parmi les meilleurs et cet opus en conserve donc les traits de façon originale : au travers de ses donjons. Comprenez donc que ces derniers se dérouleront en vue de profil, dans la plus pure tradition plate-forme, avec cependant des énigmes à franchir, de la réflexion et de l’exploration. Encore une fois, on remarque l’influence de Zelda qui avait proposé un principe similaire avec le second épisode sur Nes.
La difficulté de celle-ci est croissante selon l’avancée dans le jeu et ces niveaux permettent de se défouler entre deux quêtes. Attention cependant, il ne sagit pas de faire n’importe quoi, au contraire, il faudra avancer prudemment pour économiser vos forces.
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Les lieux sont plutôt variés, ce qui est appréciable et parfois très long. Certains sont d’ailleurs vraiment très prise de tête et vos nerfs en subiront les frais a plusieurs reprises, tant certains passages sont délicats ou l’invasion d’ennemis trop énorme.
Patience sera donc le maître mot ici.
Ce qui est génial, c’est qu’on ne tombe jamais dans le lassant, répétitif ou bâclé : tout est parfaitement structuré pour que chaque nouvelles étapes se suivent et ne se ressemblent pas.
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En si bonne route, il aurait été dommage de ne pas se saisir de l’une des idées majeures de son précurseur, j’ai nommé : Goemon Impact.
Souvenez vous de ce mécha complètement fou et a l’allure douteuse qui offrait son aide a nos amis pour combattre des robots complètement kitsch. Sa présence est de nouveau a vos cotés, pour le plus grand plaisir des fan, puisqu’il deviendra en quelque sorte la « mascotte » de la série.
Les phases ou vous le dirigez se déroulent en deux parties : tout d’abord, l’une ou vous devrez tout détruire sur votre passage pour gagner un max de Ryo et de vitalité, nécessaire a la seconde phase qui vous opposera au boss.
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Bâtiments, champs, monstres, forets, tout devra y passer.
La difficulté des affrontements, autrefois élevée, a été revue et ceux-ci s’en sortent simplifiés et beaucoup plus faciles d’accès, tout en conservant le fun dont ils faisaient l’objet.
Comme dans un véritable épisode de Bioman, frappez, balancez vos missiles …tout est bon pour faire mordre la poussière à vos opposants. Il est aussi appréciable de voir nos amis contrôler leur machine et adopter des expressions différentes selon la situation.
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- Conclusion
L’univers de Goemon est encore plus riche en surprise, mais je souhaite me limite a ceci pour vous les faire découvrir, les nombreuses surprises étant plutôt appréciables.
Sans atteindre le niveau d’un Zelda : A Link To The Past, Ganbare Goemon 3 est un jeu sympa et agréable qui vous fera passer un agréable moment.
Son but n’est pas d’égaler ses concurrents ou de devenir un hit incontesté, non, ce jeu n’a pour objectif que de vous faire vivre une aventure hilarante et accrocheuse.
On a d’ailleurs parfois du mal de s’arrêter tant celui-ci est génial.
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Sa durée de vie est peut être faible, (une quinzaine d’heures) mais ne renferme que du bonheur intense a chaque instant. Et cela est connu : mieux vaut une aventure courte et passionnante de bout en bout que longue et ennuyeuse !
Cet épisode trouvera d’autant plus d’intérêt auprès des joueurs N64 qui seront ravi de retrouver un jeu pratiquement identique ainsi que de découvrir ses origines.
A essayer.
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Nom : Ganbare Goemon 3 - Shishi Jûrokubei no Karakuri Manjigatame Translation : Tiens Bon, Goemon 3 : La Prise X Mechanique de Shishi Jûrokubei Code : SHVC-2U Editeur : Konami Date : 16 Décembre 1994 Note : ![]() |